Cabaret hors-série #1, avril 2017, Birthday present, 5e anniversaire 2012-2017
Avec @ude, Anothine L., Samantha Barendson, Hélène Bischoffe, Alexandra
Bouge, Sophie Brassart, Marie-Anne Bruch, Gabrielle Burel, Estelle
Cantala, Michèle Capolungo, Angèle Casanova, Anna Maria Celli, Jehanne
de Champvallon, Laurence Chaudouët, Annalisa Comes, Murielle
Compère-Demarcy, Colette Daviles-Estines, Sandrine Davin, Olivia Del
Proposto, Simona-Grazia Dima, Mireille Disdero, Eve Eden, Céline
Escouteloup, Marie Evkine, Jacqueline Fischer, Mélanie Fourgous, Chloé
Galland, Cathy Garcia, Odile Gattini, Marie Françoise Ghesquier, Nadia
Gilard, Mary Gréa, Mich’elle Grenier, Delfine Guy, Geneviève
Halftermeyer-Pawlak, Annie Hupé, Anna Jouy, Claire Kalfon, Ingrid
Klupsch, Chloé Landriot, Barbara Le Moëne, Marilyse Leroux, Chloé
Malbranche, Anne-Marguerite Michel, Adeline Miermont-Giustinati,
Anne-Marguerite Milleliri, Mye Me, Patricia Paul, Lorraine Pobel,
Véronique Pollet, Chantal Robillard Puvinel, Isabelle Rolin, Mélanie
Romain, Barbara Savournin, Christine Schmidt, Régine Seidel, Géraldine
Serbourdin, Somotho, Luminitza C. Tigirlas, Laura Tirandaz, Marlène
Tissot, Marie Laure Vallée, Marie-Antoinette Vallon, Christine Van
Acker, Elise Vandel-Deschaseaux, Laurence Vielle, Marie de Vezins,
Emilie Voillot
Chorégraphie : Aartus, Guénolée Carrel, Sabrina Cerisier, Barbara Le
Moëne, Mlle Lise, Flora Michele Marin, Sophie Wexler
Editorial :
Birthday present, 5e anniversaire 2012-2017
Depuis cinq ans, la revue Cabaret est entrée dans la danse. Alain
Crozier a choisi de mettre sous les feux de la rampe la poésie féminine.
Les femmes poètes ont tant à dire en tissant, dans une harmonie
rythmique, la parole autour de leur cœur, de leur corps, de leurs
pensées les plus intimes. En suivant le mouvement de leurs mains,
d’image en image, s’offre la magie d’une danse des mots.
La revue Cabaret éclaire leurs gestes, leur voix, leur rire, leurs
pleurs, leur colère, leur tendresse, l’expression de leurs émotions.
Les femmes poètes inventent une parole qui n’est pas oppressive. Une
parole qui ne coupe pas la parole mais délie les langues. Elles
inventent de nouveaux horizons possibles.
Danse à petits pas de côté, entrechats ou grands sauts qui élèvent la
pensée au détour des évènements du monde. En composant leurs textes,
les poètes sont bien ancrées dans leur temps, dans leur milieu, dans
leur histoire.
Elles affrontent l’avenir avec inquiétude au plus près de la faille, de
l’incertitude, de la vérité.
Elles traduisent cette présence du féminin, de fêlure en chacune de
nous.
Au bord du gouffre, elles tendent la main, pour que toutes les femmes
puissent accéder aux mots et changer le regard de la société.
Une révolution poétique en marche. La poésie n’est-elle pas aussi le
lieu d’enjeux et de tensions sociales ? Une langue de rupture ?
Marie-Françoise Ghesquier
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